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Colle "les pompiers"(art)
24/01/2009 15:00
Colle de culture générale
L’art : LES POMPIERS
L’art pompier désigne l’art académique, véritable témoignage du « gout esthétique officiel », en effet il reste conforme aux définitions de l’époque. L’art pompier est emblématique du 19éme siècle, entre 1845 et 1860.
Cet art se développe grâce aux Salons, où ils exposaient souvent, ou aux prix de Rome, qu’ils recevaient pour la qualité de leurs œuvres, ils étaient pour cela très admiré.
Les principaux artistes de ce « mouvement » sont :
-Alexandre CABANEL (1823-1889)
-William BOUGUEREAU (1825-1905)
-Jean-Léon GEROME (1824-1904)
-Paul BAUDRY, …
Le terme « pompiers » est péjoratif, en effet, il désigne le fait que le sujet de ces œuvres, comporte souvent des personnages casqués, ou alors, on peut rapprocher « pompier » à l‘homophone « pompeux » car l’art pompier s’illustre au même moment que les prémices de l’art moderne, ce sont d’ailleurs les artistes modernes qui ont surnommés ainsi les « pompiers ».
En effet, il y eut un conflit entre les traditionalistes et les modernes, ces derniers cherchant à assurer leur légitimité. C’est pour cela que les « pompiers » ont été oubliés et dénigré après la reconnaissance et l’expansion de la modernité. Il revient au jour seulement dans les années 80.
Peut-on considérer les pompiers comme des artistes à part entière ?
Nous verrons, tout d’abord les concepts de l’académisme, cad l’art pompier, puis les critiques avec l’art moderne et enfin les défenseurs avec les principaux peintres pompiers.
I. L’ACADEMISME
L’art pompier obéit aux règles définit par l’académie, ces règles sont statiques, elles ont été définit dans le passé.
Les sujets sont principalement historiques, des thèmes de l’antiquité, religieux, … il s’agit toujours de sujets nobles. Les peintures académiques du 19éme sont le résultat de l’étude et la copie de l’antique.
Le dessin y a une très grande importance, le modelé, le clair-obscur ou la rigueur classique, également.
On peut observer également différents principes esthétiques : la connaissance approfondie et le réalisme du corps humain, la perfection des détails,… Il y a peu de nouveautés, ni d’imagination et la représentation reste codifiée.
Ces œuvres répondent simplement à « simplicité, grandeur, harmonie, pureté »
Quelques exemples :
L’amour a l’affut de BOUGUEREAU Nymphes et Satyres de CABANEL
Le réalisme est frappant, quasi photographique, accentué par la surface du tableau qui est lisse.
Ces œuvres sont reconnus grâce aux salons, qui permettent aux artistes d’avoir de nombreuses commandes.
Les salons sont organisés par l’état depuis 1791, les œuvres sont acceptés ou non, par les membres d’un jury, membres de l’académie des beaux-arts. Donc les œuvres sont jugés selon les règles, principe académique. Après avoir été accepté, elles sont exposées puis mises en vente.
Ces salons donnent le « gout » pour les classes bourgeoises de l’époque.
Malgré le succès de ces nombreuses toiles, elles font l’objet de nombreuses critiques.
II. Les critiques
Zola décrit les pompiers comme le reflet du moralisme bourgeois, en effet, la société est sujette aux changement, notamment avec la révolution industrielle, la société n’est pas immuable, et l’art doit être le reflet de la société, il doit représenter le réel.
Les pompiers sont opposés à un mouvement naissant : l’impressionnisme.
Par exemple, l’académisme donne une justification, une légitimité à la suggestivité du nu.
Etudions 2 œuvres :
La naissance de vénus CABANEL
Olympia MANET
La naissance de Venus BOUGUEREAU
L’Olympia de Manet a fait scandale, car il s’agit d’une vision du réel, le nu est réaliste, il en est donc indécent.
Au contraire, chez Cabanel et Bouguereau, il s’agit d’un thème antique, la Venus est idéalisée, elle n’est pas réel, même si il y a eu un modèle réel, ces tableaux ne sont pas jugés indécents.
Manet est un impressionniste, ce mouvement est caractérisé par le travail en plein air, où l’intérêt est de capter le mouvement, le vivant. Et se veut le reflet du changement de la société.
Alors que l’art académique est fondé sur des règles anciennes qui restent immuable, Même si Cabanel apporte un renouveau à l’académisme, avec la perfection et la beauté des tableaux, son idéal de conventionnel et de mesure, l’académisme rend une image immuable de la société.
III. Les défenseurs
L’art officiel est soutenu notamment par Jean Léon Gérôme, il est à l’origine de cette citation, « contrôlez l’instruction, vous contrôlerez le style » ce qui signifiât que l’art est totalement régit par les codes académiques, et que le « beau » est uniques rassemble tout les codes esthétiques.
L’art pompiers prend fin aux alentour des années 1870, grâce a un changement de jury dans le salon.
La fin est marquée par la reconnaissance en 1897 des peintres modernes (Manet, Monet, Degas, Renoir, Cézanne) qui entrent au musée du Luxembourg.
L’art pompier a donc été très controversé, et il s’est révélé à ses contemporains, puis oublié, subjugué, étouffé par l’impressionnisme, cet art dit nouveau, qui s’émancipe des principes donnés par l’académie, donc les pompiers ont été oublié face à l’importance des « modernes ».
Mais si cet art s’inscrit dans le passé, il a constitué un renouveau par la perfection des œuvres, et celle des techniques.
Commentaire de Mr.Millet (02/02/2009 17:45) :
Tu ne tiens pas 10 minutes avec cet exposé, pas bien !!
PS: mettre des partie dans un bloc ne serait-se pas interessant ?
alexjamot@hotmail.fr |
Commentaire de qrhmJwnLDaMKspE (14/02/2009 14:08) :
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Colle "le lorrain"
24/01/2009 14:48
Colle de culture générale :
Le Lorrain
Le Lorrain, peintre français du XVIIe siècle né dans les Vosges, a laissé aujourd'hui une marque encore visible de sa vie. Il fut le modèle d'inspiration de nombreux peintres comme Joseph Mallord William Turner ou encore Jean Carzou (peintre du XXe siècle). De plus, une rue, le quai Claude Le Lorrain porte son nom à Nancy et Auguste Rodin, à façonner en 1892 la statue de Claude Gellée exposée au parc de la pépinière à Nancy. Mais quelle fut la spécificité de Claude Gellée ?
I. Une vie exceptionnelle
Claude Gellée est né dans les Vosges en 1596. Il perd ses parents à l'âge de 12 ans. Cette perte sera un thème récurrent dans la vie de notre peintre. Recueilli alors par son frère graveur sur bois, il part à l'âge de 14 ans avec une troupe de pâtissiers pour Rome. Ici, il trouve du travail en tant que cuisiner auprès du peintre : Agostino Tassi. L'emploi qu'il obtient chez ce peintre lui permettra de découvrir sa passion pour la peinture. C'est aussi là-bas que Claude Gellée inventa la pâte feuilletée, suite à une erreur de manipulation dans une préparation. Broyant les couleurs de son employeur, il a l'occasion de voir à maintes reprises Agostino Tassi à l'oeuvre. Trouvant que la peinture était un art spécifique, il décida de s'y essayer. Un jour, M. Tassi découvrit ses peintures, et trouvant que Le Lorrain avait du talent dans cet art-là, il décida de commencer son éducation à la peinture.
Par la suite, de 1617 à 1621, Claude Gellée séjourna à Naples auprès de Goffredo Wals , peintre paysagiste. Puis, à l'âge de 25 ans, il quitta l'Italie et fit une série de voyages à travers des pays comme la France, ou encore la Suisse. Après, il revint à Rome. C'est ici que sa carrière se déroulera en grande partie avec notamment la sollicitation du pape Urbain VIII, qui lui demanda tout un tas de travaux. La peinture de Le Lorrain peut se diviser en étapes : tout d'abord, il s'adonna à peindre des paysages imaginaires, empruntant leur architecture à la renaissance italienne. Par la suite, il peignit des paysages mythologiques. En 1633, Claude Gellée tomba malade, souffrant de "la goutte" (cette maladie est une sorte d'arthrite). Tout au long de sa vie, Le Lorrain tenta d'aider les pauvres. Il mourut le 23 novembre 1682.
II. Une manière de peindre personnalisée
Le Lorrain appartient à la peinture classique, et ne peint que des paysages. Dans ses tableaux, on y trouve une omniprésence de la lumière, notamment dans le tableau intitulé "Enée à Délos " peint en 1672. De plus, Le Lorrain utilise la perspective et prend pour point de fuite l'horizon et le soleil. Dans chacun de ses tableaux, on a une profondeur infinie, de sorte qu'on puisse y voir la ligne d'horizon. L'architecture italienne ou grecque, semblables à l'édification de monuments, est très présente dans ses tableaux.
De plus, il n'y a qu'une progression logique dans l'évolution des sujets des tableaux du peintre et la vie de ce peintre elle-même. Au début de sa vie, Le Lorrain peint des tableaux où règne une agitation significative. Plus le peintre vieillit, et plus les sujets du tableau sont peu nombreux. Nous pouvons observer ce phénomène, en comparant le tableau de 1672 "Énée à Délos" qui ne comporte que 14 sujets et le tableau peint un peu plus tôt, en 1644 intitulé "Ulysse remet Chryséis à son père" où on dénombre plus de 30 sujets.
Claude Gellée dit Le Lorrain a donc laissé une trace significative de son existence dans le monde de la peinture. La perspective qu'il utilisait et le soleil en guise de point de fuite sont des caractères qui lui sont propres. La statue située à Nancy et façonnée par Auguste Rodin, exposé au parc de la Pépinière, témoigne du long séjour qu’à effectuer Le Lorrain dans cette ville. La marque de ce peintre est comme nous l'avons dit, significative car il a inspiré de nombreux autres artistes.
Enée à Délos, 1672
Ulysse remet Chryséis à son père, 1644
Statue de bronze de Le Lorrain façonnée par Rodin
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Colle "Elle a dit non"
24/01/2009 14:35
Colle d’histoire économique Mardi 20 Janvier 2009:
« Elle a dit non »
Une fois l'esclavage aboli dans les états des États-Unis d'Amérique, mouvement commençant en1777 et se terminant en 1800, et après la fin de la guerre de sécession en 1865, ce n'est que le 1er janvier 1863 que l'esclavage est définitivement aboli et supprimé de la constitution américaine. L'esclavage avait beau et aboli, ce n'est que 18 décembre 1865 que la loi du 1er janvier 1863 entre en vigueur. Seulement, les difficultés d'intégration pendant la période de la construction forcèrent de nombreux noirs à émigrer en 1870, d'autant plus que les lois Jim Crow furent établies à cette date là. Une ségrégation raciale s’installe aux États-Unis, séparant la population blanche de la population noire. Appuyé par la justice, la séparation raciale est très visible dans la vie quotidienne de chaque Américain. La ségrégation devient donc un fait naturel aux États-Unis et personne n'ose protester. Elle se fait non seulement au niveau des institutions mais aussi au niveau du domaine médical ou encore du droit. Ce n'est qu'avec l'arrivée de Rosa Parks que la contestation éclate, et que les mentalités bougent, se trouvant acculer au risque de paralyser le pays entier. La fin de la ségrégation raciale tarde à venir mais le 13 novembre 1956, les choses bougent.
I. Une ségrégation raciale visible au quotidien
Dès la fin de la guerre de sécession, les lois Jim Crow sont promulguées. Ces dernières établissent un ordre ainsi qu'une séparation entre blancs et noirs. Cette séparation est visible de partout, et s'étend dans tous les domaines. Par exemple, dans la constitution de l'État d'Alabama, les lois sont régies pour les infirmières, les autobus, ainsi que les restaurants. Citons l'article correspondant aux autobus : « toutes les stations de cet État, quelles que soit la compagnie de transport, devront avoir des salles d'attente et des guichets séparés pour les blancs et pour les personnes de couleur. ». En Floride, ces lois s'appliquent notamment pour le mariage, la cohabitation, ou l'éducation. Ainsi « Tout mariage entre une personne blanche et une personne nègre ou entre une personne blanche et une personne d'ascendance nègre à la quatrième génération est interdit. ». Bien sûr, les contestations avaient été prévues par le gouvernement. Ainsi, dans la constitution du Mississippi, « Toute personne qui sera reconnue coupable de l'impression, de l'édition ou de la circulation de tracts ou pétitions recommandant ou présentant au public des informations, des arguments ou des suggestions en faveur de l'égalité sociale ou en faveur du mariage entre blancs et nègres, sera coupable de délit et risquera jusqu'à 500 $ d'amende et six mois de prison. ». Ainsi, au vu de l'état déplorable de la population à la sortie de la guerre de sécession, les contestations sont peu nombreuses. Seulement, les esprits s'échauffent.
II. Le début des contestations
La contestation commença le 1er décembre 1955 avec l'apparition de Rosa Parks dans la ville de Montgomery. Ce fut la première à contester, et fut la première à être condamnée. Rosa Parks fut condamnée pour avoir refusé de léguer sa place assise dans un autobus à un homme blanc, et ceci malgré la recommandation du chauffeur. En effet, un tel acte était considéré comme un délit, les places assises des quatre premiers rangs dans les autobus étant réservés aux blancs. Peu après l'incident, Rosa Parks fut arrêtée par la police locale. Les journalistes usèrent du titre : "Elle a dit non !" en une des journaux qui connurent un succès fou.
C'est alors que la contestation éclata. La nuit du 2 décembre 1955, se créa le Montgomery Improvement Association menée par le Dr Martin Luther King Jr. La veille du procès de Mme Parks, ce mouvement distribua 35 000 tracts, et boycotta les bus de tout Montgomery. Ce boycott durera 381 jours. Sachant que la population noire représentait 75 % de la clientèle quotidienne, il connaît un succès immédiat, mettant les entreprises dans un risque de faillite. Sa longue durée n'a que pour motif la volonté d'une égalité entre les noirs et les blancs. En effet, même si le succès est immédiat, il faudra attendre le 13 novembre 1956 pour que, par l'arrêt Browdler v. Gayle, pour que la ségrégation dans les bus soit déclarée anticonstitutionnelle. Le boycott des bus cessera le 21 novembre.
III. La suite des contestations et la fin de la ségrégation
Après l'épisode de Mme Parks, les choses bougèrent assez rapidement. Même si la ségrégation dans les bus avait été abolie dans l'État d'Alabama, qu'il n'en était pas le cas dans les autres états. En effet, il restait donc beaucoup de chemin à parcourir. En été 1961, un groupe de jeunes créa le Freedom Ride. Mais un jour de cet été, un bus contenant des freedom riders est arrêté par des membres du Ku Klux Klan, les jeunes membres sont tabassés et le bus est brûlé. Ce fut la fin de ce mouvement. Les auteurs de l'agression furent arrêtés mais ne furent jamais condamnés.
Pourtant, le mouvement de la fin de la ségrégation poursuivit son avancée, malgré les attaques et les violences évidentes contre les antiségrégationnistes. Ce ne fut qu'en 1964 avec le Civil Rights Act que la ségrégation fut sur le point de s'arrêter. La fin de cette séparation, ainsi que la fin des lois Jim Crow, fut promulguée en 1965 avec le Voting Right Act qui donnait droit de vote à la population noire. À partir de cette date, la ségrégation était terminée.
La ségrégation est donc une période noire dans l'histoire des États-Unis, où l'on découvre sous un nouveau jour ce pays qui aujourd'hui est considéré comme le premier pays d'immigration du monde. Nous prenons conscience alors que cette puissance internationale n'a pas toujours été le "melting-pot" d'aujourd'hui. La ségrégation pris fin avec Mme Parks, qui fut la personne qui a mis le feu aux poudres. Elle fut et restera la figure symbolique de la contestation et de la revendication d'une égalité entre les blancs et les noirs. Elle fut, le jour où "Elle a dit non", le précurseur de la mentalité américaine aujourd'hui et de son melting-pot.
Rosa Parks
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Colle sur la nature morte (complément image)
02/01/2009 18:56
http://cf.geocities.com/artsetcreations/photos/janvier2006029copie.jpg
fresque de Pompéi ; une des première nature morte
http://farm3.static.flickr.com/2062/2431033283_8093eb6752.jpg?v=0
pop art d'Andy Wharol : symbolisant la société de consommation
vanité avec crâne et sablier : symbole de la mort et du temps qui passe
Phillipe de Champaigne
http://www.almaleh.com/ecriture/inscriptions/renard.jpg
Simon Renard de Saint-André(1615 – 1677)
vanité avec crâne, sablier, verre vide et bulles de savon qui symbolisent la mort et instruments et partition de musique qui symbolise l'art
JPG - 31.2 ko
Vanité de Juriaen Van Streeck
http://filiation.ens-lsh.fr/nm/images/laysMiniMini.jpg
Fleurs et Missel
lays
sophisstication dans la représentation du bouquet
la morale est symbolisé en bas a gauche
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fa/Jacopo_de%27_Barbari_001.jpg/300px-Jacopo_de%27_Barbari_001.jpg
Jacopo de' Barbari : nature morte représentant un perdreau et une paire de gant (1504)
Est considéré comme la première nature morte véritable
Ecoles flamandes XVIIè
Elle se caractérise par:
*ses compositions amples
*l'accumlationdécoratives d'objets
*l'utilisation de grands formats
http://www.wga.hu/art/b/boel/vanitas.jpg
Pieter Boel VANITAS, 1663
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6d/Bouquet_(Jan_Brueghel_the_Elder).jpeg/180px-Bouquet_(Jan_Brueghel_the_Elder).jpeg
Jan Brueghel dit de Velours (1568-1625)
Bouquet
http://www.artcult.fr/Data/site4/oeuvres/ho2.jpg
Homards et raisins Jacob van Es
(raisin symbolisant le sang du Christ)
Ecoles hollandaise XVIIè
On oppose école flamande et hollandaise. Dans les pays-Bas , les mécènes sont souvent des bourgeois ; la nature morte est donc un thème bourgeois par excellence.
Elle se caractérise par:
*des petits formats
*peu d'objets reprsentés mais où la composition est savante avec une recherche de la profondeur
*une observation minutieuse
*une fortes connotation moraliste, les peintres développent les vanités
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f6/Pieter_Claesz_001.jpg
Pieter Claesz (1610 - 1682)
(le citron épluché en spirale symbolise le temps qui passe, tout comme le verre à moitié plein. Le verre couché montre que tout a été consommé et fait référence à la mort)
http://www.scholarsresource.com/images/thumbnails/192/b/bal031902.jpg
Mieffren Conte (v. 1630 – 1705)
http://www.mbam.qc.ca/sn_uploads/oeuvres/p-1999_149.jpg
Jacques Linard (1597 - 1645)
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Colle sur la nature morte
02/01/2009 18:55
La nature morte au XVII XVII ème siècle
La nature morte est un genre pictural qui à traversé les siècle. Certains considère qu'elle était déjà presente dans l'art antique dnotemment ans les mosaïque ou les fresques tel que celle de Pompéi ***et qu'elle à traverser tout les siècle en évoluant : on la retrouve au XXème siècle aussi bien chez les surréalistes, que dans le pop art d'andy wharrol ***où est symbolisé la société de consomation ou le ready made en tant que nature morte contemporaine avec par exemple l'exposition Objects of desire : the modern stile life en 1997 à New-York.
Cependant même si la nature morte a semble t il toujours eut une part importante dans l'art, c'est réellement au XVII et XVIIIème siècle qu'elle est considérée comme genre et non plus comme un sujet, grâce notamment aux ouevres de l'école hollandaise et flamande qui ont permis la diffusion de ce genre en Europe au XVIIème et à Chardin en particulier pour la france au . la vanités à aussi à cette émergence de la nature morte en tant que genre.
Au début , l 'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés ou d'animaux morts, et c'est par métonymie, désigne une oeuvre représentant une nature morte. Ce terme n'apparait en France qu'au XVIIème siècle notamment grace à Diderot qui parle dans ses salons de « natures inanimés ».
la nature morte, bien que devenant de plus en plus travaillé n'a pas qu'un attrait esthétique même si il est très important, elle possède et ça depuis lAntiquité déjà une autre ambition que l'esthétisme pur. Au XVII XVIIIème siècle elle devient le symbole d'une morale religieuse (aussi bien catholique que protestante), et avec les vanités, la nature morte est devenu le symbole parfait de la morale, celle de la fuite du tps, de la mort, de la futulités et de la fragilités des biens terrestres.
Il sagira donc de se demander En quoi une oeuvre peut elle être considéré comme le symbole d'une morale?
I. la nature morte, oeuvre de symbolisation au delà de l'esthétisme
II. les vanités, représentation par exellence d'une morale religieuse et de philosophique
I
La nature morte est liée avec la représentation d'objet du quotidien, d'objets inanimés.
Cela peut être des fruits ----> louyse moillon
ou des fleurs → lays fleurs et missel
des gibiers ---> livre sicker jaune naure morte avec oiseau Francis van myerop (+ chardin)
de la vaisselles ---> Chardin la fontaine de cuivre
ou même des instruments -->livre sticker orange Cornelus Nordertus Gijbrechts trophée d'instruments de musique ***
Les sujets, bien que repésentants des objets usuels de la vie quotidienne, ont tous une valeur symbolique au delà de ce qu'ils sont et cette valeur symbolique est morale.
La nature morte de l'antiquité possède déjà une ambition autre que le seul plaisir de représenter des objets de la vie quotidienne. Les natures morte comportaient une allusion épicurienne ainsi que le carpe diem horacien notéamment avec la représentaton de mets car la morale est le plus souvent lié à la fuite du tps et la mort.
Au Moyen Age, ces objets ne sont donc plus là pour leur existence propre, mais surtout pour ce qu'ils symbolisent, c'est à dire les sensations et l'expérience de la nature.
Au XVIIème siècle, la nature morte se propage en Europe à partir des écoles du nord (flandres et Hollande), c'est aussi dès lors que la nature morte, qui n'était alors pas considéré comme une forme majeure de l'art' devient un véritable genre picturale *** jocopo de barbari.
En espagne, les natures morte sont porteuse d'une morale catholique surtout avec l'utilisation de vanités.dans l'europe du nord qui est moins portée les sujets religieux , se consacre à la peinture bourgeoise et par voie de conséquence à la nature morte.
C'est ainsi que la nature morte devient un outil au sevice de ces deux religions principales et les plus puissantes de ces siècles en Europe. La nature morte délivre des messages pieux.
Pourtant, derrière ces représentations religieuse, apparaît l'importance de l'aspect esthétique de la peinture.
En effet , les mécènes bourgeois des pays-Bas aiment à voire représenter les objets de la vie courantes ainsi que des objets de luxe. La peinture devient donc de plus en plus détaillée, de plus en plus travaillé, avec moins d'objets représetés s.
Et cest au XVIIIème siècle que le plaisir mimétique pur s'affirme. (texte de diderot consacré à son ami Chardin.).
La nature morte est donc partagé entre le plaisr mimétique, l'estétisme et le représentation de symboles moraux.
*** exemple illustratif fleurs et missel Lays
Charles stering est un spécialiste de la nature morte, dans son oouvrage La nature morte de l'Antiquité à nos jours, il nous dit ceci sur la nature morte « une authentique nature morte nait le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en un groupe plastique une quantité d'objets. Qu'en fonction du tps ou du milieu où il travail, il les charges de toutes sorts d'allusions spirituelles, ne change rien à son profond dessein : celui de nous imposer une émotion poétique devant la beauté qu'il a entrevue dans ces objets et leur assemblage » cette phrase résume bien la fonction de la nature morte des objets organisés pour symbolisé une moral , et qui a toutefois une porté visant l'esthétismecomme. 1952
Au XVII XVIII ème siècle, on se consacre au nord à la peinture bourgeoise et au sud aux oeuvre religieuses où l'on trouve une apogée des symboles bibliques. On a dans les natures mortes un passage du symbolisme a l'esthétisme et vice versa.
La nature morte est donc symbole d'une morale et esthétisme.
TRANSITION
cependant, même si la nature morte est proteuse de morale, on trouve au sein même de la nature morte, un type de peinture qui est la représentation parfaite de symbolique philosophique: la vanité.
II
vanité : Du latin vanitas (« vide, futilité, frivolité, fausseté, jactance »).
Caractère de ce qui est vain, futile.
Inutilité, inconsistance.
Désir de se faire valoir, fatuité.
Il y a une différence entre l’orgueil et la vanité. L’orgueil est le désir d'être au-dessus des autres, c'est l'amour solitaire de soi-même. La vanité au contraire, c'est le désir d'être approuvé par les autres. Au fond de la vanité, il y a de l'humilité; une incertitude sur soi que les éloges guérissent - (Bergson)
Le nom de vanité vient d'une citation de l'écclésiaste 'vanitas vanitatum omnia vanitas » qui signifie vanité des vanités: tout est vanité.
La morale de ces représentation est principalement philosophique et lié aux dogmes chrétiens, elle consiste en la méditation du tps qui passe, la futilité, l'inutilité des plaisirs du monde et la fragilité des biens terrestres.
Elle peuvent aussi dénoncer la relativité de la connaissance et bien entendue la vanité du genre humain la mort et à la fuite du tps.
La vanité s'est répendue dans un premier temps aux Pays-Bas grâce notamment à la réforme calviniste et ses thèses qui favorisent la création de peinture à caractère purement moral conformément aux versets de l'écclésiaste.C'est pour cela que les natures mortes de l'école hollandaise représnete principalement des vanités. ***.
Le terme apparaît ensuite dans les pays liés à la contre réforme : la France avec (notemment phillipe de champaigne et Simon Renard de Saint-André) en Italie et en Espagne. ***
[Doctrines
Présent essentiellement en France, en Écosse, en Suisse, aux Pays-Bas et en Afrique du Sud, le calvinisme insiste particulièrement sur l'importance de la grâce divine dans le salut, et sur les fruits de cette grâce tant dans la vie du croyant que dans la société chrétienne.
Il comporte une doctrine affirmée de la prédestination. Il insiste également sur l'importance de la culture et des valeurs culturelles, ainsi que sur l'importance du commerce.
Des auteurs dont Max Weber ont vu un lien entre l'essor de la révolution industrielle aux Pays-Bas et en Angleterre et le Calvinisme. Le calvinisme, à la suite de Luther, se rapproche de la pensée de saint Augustin.
Aujourd'hui mélangé à d'autres courants théologiques du protestantisme, il reste présent (majoritaire ou non) dans les Églises réformées]
Au début du XVIIème, les vanités ne sont plus que des natures mortes, elles deviennent un genre pictural en soi où le répertoire des simboliques est bien définie
pour la MORT : crâne fleurs fanées, fruits pourrissants, verre vide instruments aux cordes rompues, sablier, bulle de savon...
pour ART et SCIENCES : livres, cartes instrulments de musiques...
pour PUISSANCE et RICHESSE : bourse, joyaux
pour PLAISIRS TERRESTRES : cartes à jouer, gobelet
pour RESURECTION : épi de maïs rameau de laurier ou de lierre
• autres etc...
La vanité devient aussi au cours de la seconde moitié du XVIIème siècle un prétexte à la représentation savante et travaillée d'objets luxueux. La vanité est donc elle aussi une oeuvre qui a une porté esthétique et qui répond à la demande des mécènes bourgeois.
La vanité est donc un genre picturale issue de la nature morte et qui est devenu par la suite un véritable genre a par entière. La vanité a une haute valeur morale, elle n'est constiué que d'objet à valeur purement simbolique.
Pourtant la vanité sont laissés à l'abandon au XVIIème siècle pour d'autres types de représentation de la mort.
CCL
la nature morte est donc un vériable genre pictual du XVII XVIIème siècle, où la valeur morale et esthétique sont très présentes.
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